Le Balcon
Le Balcon
Le Soleil entame sa course, ses rayons d'or ;
Déjà teintent le ciel d'un bleu pur comme l'air frais ;
Les fines branches vertes du chêne d'en-bas il colore,
Et quels jeux d'ombres elles occasionnent sur le grès !
Balcon, tu t'éveilles dans le joli matin,
Ta grise balustrade, ta façade lisse,
Une rampe transparente comme le lin,
Qu'elle égaye, cette lueur vermeil qui glisse !
Et en bas, d'un paisible sûr il apparaît ;
Dans cette ombre paisible des matins d'école ;
Si calme, la rouge torii l'envierait.
Et derrière ces rideaux, tout neige, tirés ;
L'heure avance, bien vite on prépare la casserole !
Quels mets matinaux peut-elle bien contenir ?